Des informations à fleur de peau
Et pour y arriver, ils se sont en fait appuyés sur une découverte majeure de notre pionnier Alan Heeger – prix Nobel de chimie – qui a inventé les premiers panneaux photovoltaïques flexibles. C’est lors de ces travaux qu’il démontre que les molécules organiques peuvent transporter l’information, à la manière d’un transistor.
Partant du principe qu’ « un circuit imprimé n’est qu’un assemblage de transistors, composés d’un conducteur, d’un semi-conducteur et d’un isolant », les chercheurs rennais réussissent à mettre au point ce transmetteur d’informations d’un nouveau genre. Les applications de cette innovation seraient alors multiples : patch électronique sur le corps, écran publicitaires, suivi de la qualité des produits, antivols, etc.
Un progrès révolutionnaire car ces molécules organiques (carbone, hydrogène, oxygène et azote) ne coûtent rien, ne polluent pas l’environnement et ne sont pas dangereuses pour la santé.
Les industriels s’intéressent de très près à ces recherches prometteuses. Mais le semi-conducteur et l’isolant 100% organiques sont encore en test de résistance. L’équipe de chercheurs souhaite aussi remplacer l’or présent dans le circuit par une molécule organique afin d’obtenir un produit totalement transparent.
Échangez, soutenez, discutez !